jeudi 26 septembre 2013

Voyage vélo en Europe: vos suggestions, s.v.p.!

La planification interactive d'un voyage, vous connaissez?

Je vous explique le concept. Avec ma copine, je compte visiter l'Europe (la France, la Belgique, les Pays-Bas et le Danemark, mais nous sommes ouvert aux suggestions) au cours des prochaines années. Un périple cyclotouristique d'environ 3 mois, selon toutes vraisemblances.

















J'aimerais en faire une occasion de détente, mais aussi de découvertes. Mon idée? Faire appel à vous, chers lecteurs, pour obtenir des propositions d'endroits à visiter, d'activités à faire, de mets à goûter et de villes à explorer, entre autres.

Pour vous aider dans cette tâche ardue (!), voici quelques indications. Nous souhaitons:
  • Découvrir des villes où la culture cycliste est développée (bike-friendly cities, comme disent les anglais).
  • Essayer de nouveaux sports ou activités de plein-air (la via ferrata, par exemple).
  • Visiter des entreprises ayant intégré les principes du développement durable à leurs activités.
  • Explorer des villes au patrimoine naturel bien préservé.
  • Visiter des musées ou centres d'interprétation historiques.
  • Observer la faune, en général, et les oiseaux, en particulier.
  • Boire de bonnes bières et de bons vins.

Alors, vous êtes prêts à participer? Il vous suffit de commenter ci-bas. Merci beaucoup!

vendredi 13 septembre 2013

Des bleuets, en veux-tu, en v'là!

Cet été, j'ai eu le plaisir de constater que les infrastructures de la Véloroute des Bleuets ont été améliorées. Les endroits un peu stressants (à cause de la présence de camions lourds, en particulier) sont maintenant rares, si je compare à mon premier passage, il y a quelques années.

J'ai aussi remarqué (et apprécié!) la présence de nombreux points d'eau. À certains endroits isolés, c'est carrément dans un gros contenant isolé (genre Thermos) qu'une eau bien fraîche attend les cyclistes assoiffés! Bravo aux gestionnaires de la Véloroute pour cette délicate attention.

Pour vous donner un aperçu de ce trajet, je vous propose ici quelques photos commentées.


Non, ce n'est pas une installation militaire ou industrielle. C'est l'ancien château d'eau de la centrale électrique de l'Île Maligne, à Alma. Il a été rénové et abrite désormais Aquavolt, un intéressant spectacle multi-sensoriel traitant de l'eau et de l'histoire de la région.



Ces voiliers sont amarrés à la marina de St-Henri-de-Taillon, quelques kilomètres à l'est du Parc national de Pointe-Taillon.


C'est également dans cette municipalité que j'ai pu observer, avec amusement, une section de rue fort bien décorée. Visiblement, les enfants de l'endroit ont de la créativité et un certain talent.



Voici la rivière Péribonka, à partir de la rive nord du parc national de la Pointe-Taillon. C'est un endroit fantastique à explorer à vélo. Il s'agit d'ailleurs du moyen le plus efficace de le faire, l'utilisation de la voiture y étant interdit. Pas de bruits de moteurs, donc. De vraies vacances!



Pour sortir du parc, vous pouvez suivre l'itinéraire proposé par la Véloroute en passant par Sainte-Monique... Ou vous offrir une "mini-croisière" en utilisant la navette cycliste à partir de Pointe-Bouchette (à l'extrémité nord-ouest du parc). Une fois la traversée terminée, vous voilà rendu à la marina de Péribonka. Un bon endroit pour pique-niquer, une épicerie se trouvant de l'autre côté de la rue.



Puis, on quitte les rives du plan d'eau pour entrer dans les terres. Direction Sainte-Jeanne-d'Arc, petit village où l'on trouve un moulin à scie historique devenu une attraction touristique locale.



Ensuite, on se rend jusqu'à Dolbeau-Mistassini, où se trouvent les Chutes des pères ainsi qu'un camping situé juste à côté de celles-ci.


Plus loin, vers le sud-ouest, nous traversons le village de Normandin, où a déjà résidé Dédé Fortin, le regretté chanteur des Colocs. Et, tiens donc, ne serait-ce pas la fameuse Rue principale?



Une visite dans la région mérite un arrêt à l'un des kiosques où l'on peut se procurer, tout frais, les fameux bleuets du Lac Saint-Jean. Vous avez vu la grosseur de ce panier?! C'est ce que ça prend pour des fruits légendaires...


Côté infrastructures, la Véloroute des Bleuets emprunte des bandes cyclables, des voies désignées ou, comme ci-haut, des pistes cyclables en bonne et due forme.


Certaines portions de piste offrent, à mon avis, de vrais délices de conduite cycliste. Je pense notamment à une section boisée, près de la Plage Belley, et à un tronçon tout récent, près de Chambord. Ce dernier est remarquable... À ma connaissance, peu de pistes cyclables, au Québec, comportent des virages en épingle comme celui-ci. On se croirait presque dans les Alpes!!

N'hésitez pas à commenter si vous avez des questions ou si voulez partager des informations additionnelles sur ce circuit cyclable bien aménagé.

mercredi 24 avril 2013

Vélo et soleil : pas juste plaisant, électrisant!

Note: voici un article que j'ai initialement publié, sous un titre différent, sur le blogue ecotrip.qc.ca

Certains font le tour du monde. D'autres choisissent une thématique géographique : le cercle de feu du Pacifique ou les cordillères, par exemple. Les longs voyages à vélo font rêver d'évasion et de dépassement. En voici un très particulier.

SunTrotteuseL'avatar d'Anick-Marie, c'est le projet d'une bande d'amis, menée par Anick-Marie Bouchard, "Super-héroĩne aux cheveux roses". Ils veulent prendre part au Sun Trip, un "rallye-aventure en vélo solaire" accompli par "30 équipes issues de sept pays au départ de l’Institut National de l’Énergie Solaire de France, en Savoie, en juin 2013". L'arrivée se fait au Kazakhstan (pays d'Asie centrale). Pas de tracé prédéterminé, mais un "point de contrôle" obligatoire à Sotchi (Russie) dans le cadre des prochaines olympiades.


Jusque là, rien de bien spécial. Mais accomplir ce périple à l'aide de toutes sortes de bicyclettes, dont des trikes (genre de tricycles) et des vélos cargos, toutes à assistance électrique et rechargées grâce aux photons, ça pimente le tout!

En ligne, c'est sous l'angle du jeu de rôle qu'on suit les péripéties des protagonistes. Par exemple, dès le début du blogue, on apprend qu'Anick-Marie s'est créé un avatar et qu'elle a réparti "50 points de base entre les différents champs de compétence." Et, au fil des semaines, en fonction des événements, ceux-ci gagnent ou perdent de leur puissance.

Bref, un concept intéressant qui donne envie de suivre ses péripéties.

Je me suis demandé ce qu'il allait advenir de cette manière de présenter le projet lorsque le voyage sera amorcé. Est-ce que le ton ludique sera conservé?
Un vélo trike

À ceci, Anick-Marie m'a répondu, grosso modo :
"L'histoire va se poursuivre : le voyage peut être vu comme les niveaux finaux du jeu de rôle grandeur nature. Il sera probablement divisé en sections en fonction de la géographie (Europe - Andalousie/Russie et Kazakhstan). On retrouvera les personnages, qui ont évolué assez différemment de ce que j'envisageais au début de l'aventure. Et, oui, le ton à la fois ludique et dramatique sera conservé, afin d'exploiter au maximum les possibilités de l'auto-fiction (et de l'auto-dérision)."

En parcourant le site Web de Suntrotteuse, on peut s'interroger sur l'objectif de cette épopée. Est-ce un but "caritatif"?

Encore une fois, laissons parler la voyageuse:
"Ce rallye a pour but, à long terme, de susciter de l'intérêt et de l'innovation dans le domaine de la mobilité durable, notamment des véhicules écologiques à énergie solaire.
Ma propre participation a un objectif doublement éducatif : ici au Québec, dans les écoles et via le blogue, il s'agit d'inspirer à la confiance en soi, à la résolution de problèmes et à la réalisation de projets tout en sensibilisant à la technologie et à la mobilité durable. Sur la route, je suis ambassadrice TWAM (Travel With a Mission) et je tenterai de faire des interventions dans les écoles (au moins une par semaine) sur ces mêmes sujets - en simplifié (pour les cours d'anglais/français).

Pour ce qui est de l'aspect monétaire, il me semblait irréaliste et hypocrite de lever à la fois des fonds pour réaliser le projet (environ 18 000 $) et de lever des fonds pour une organisation caritative. Si je dépasse mes objectifs de financement/les besoins du voyage, je reverserai l'excédent à l'organisation du Sun Trip pour les éditions subséquentes de l'événement. Je conserve bien évidemment des notes détaillées de mes dépenses et de mes revenus, afin de pouvoir répondre à toutes les questions sur le budget."

Si vous souhaitez soutenir la réalisation de ce voyage hors du commun, vous pouvez entre autres, "adopter" une cellule photovoltaïque (ce n'est pas donné, ces petits bidules! ;-)) pour 20 $. Ou, si vous préférez, participez à leur sociofinancement via la site Ulule.

Et souhaitez à Anick-Marie un été des plus ensoleillés!

Sources des photos

Vélo de type trike : ab-velo.com
Avatar d'Anick-Marie : http://www.suntrotteuse.ca/

Quelques liens pertinents
Facebook d'Anick-Marie la globestoppeuse

dimanche 3 mars 2013

Retour sur la Fête des semences














Aujourd'hui, au Pavillon Alphonse-Desjardins de l'Université Laval, c'était la fête! La Fête des semences, pour être précis. Vous auriez aimé y être, mais n'avez pas pu? Je vous résume une bonne partie de l'événement, question de vous donner encore plus envie d'y participer l'année prochaine.

9h45: les premiers visiteurs arrivent.
10h: ouverture officielle de la Fête. Il y a déjà pas mal de monde.
10h30: Larry Hodgson, porte-parole de l'événement, prononce un mot de bienvenue dans l'auditorium.
11h: les deux premières conférences commencent. Il y a beaucoup de monde.

À 12h, je termine mon "quart" de bénévolat, je mange un peu puis je vais voir les kiosques des semenciers. Je réussis à trouver les graines de tomates cerises, aubergine et chou-rave que je cherchais. J'ai aussi la chance de rencontrer et de parler (brièvement) avec Yves Gagnon, probablement l'auteur de livres sur la culture biologique le plus réputé au Québec. 

L'affluence que j'ai constatée me permet de confirmer la pertinence et la popularité de l'événement. Après tout, le jardinage fait partie des loisirs les plus populaires au pays. Et, de plus en plus, les gens le considèrent comme étant plus qu'un loisir : une source de nourriture, un mode de vie, une façon de réduire son empreinte écologique.

Vous avez envie de commencer à jardiner? Ça tombe bien! Le Réseau d'agriculture urbaine de Québec (RAUQ) organise un concours de potager de façade. Alors, sortez vos feuilles quadrillées, vos crayons et vos sachets de semences et... au boulot!

samedi 16 février 2013

Petite réflexion sur le vélo d'hiver

Alors que le Relais 24 heures à vélo est en cours dans les rues de Québec, je songe à la difficulté d'en faire la promotion. En effet, outre les convertis (peu nombreux, il faut le dire), l'ensemble de la population considère ce mode de transport comme un loisir tout juste bon quelques mois par année.

Et je m'interroge : pourquoi en est-il ainsi?

Exception anormale

Les piétons ne se demandent pas, une fois les feuilles mortes ramassées, s'il est pertinent de continuer à marcher en hiver : ils s'habillent différemment, s'achètent des bottes, parfois des semelles à crampons. Et ils continuent de marcher, tout simplement.

Les automobilistes changent leurs pneus, ajoutent quelques items dans leur coffre et les plus sensés adaptent leur manière de conduire. Et ils continuent de rouler, tout simplement.

Mais les cyclistes, pour la plupart, rangent leur monture et rongent leur frein jusqu'au printemps suivant. Comme s'ils étaient condamnés à ne rouler que 5 ou 6 mois par année.

Une adaptation loin d'être naturelle

Qu'est-ce qui explique qu'on ne fasse pas la même chose que les autres : s'adapter au changement saisonnier qui caractérise notre région du monde?

En fait, la plupart des cyclistes québécois sont probablement comme la majorité de leurs concitoyens. Au cœur de l'hiver, ils s'habillent comme en automne et pestent contre "l'ost... de température". Ils conçoivent leurs villes et villages comme des méridionaux et, par la suite, reprochent au vent de leur fouetter le visage. Bref, après plus de 400 ans en Amérique du Nord, ils n'ont pas encore accepté le caractère nordique de leur territoire. Ils en veulent même à leurs ancêtres de s'y être établis. Souvenez-vous, Charlebois a chanté: "Cartier, Cartier, oh Jacques Cartier, si t'avais navigué à l'envers de l'hiver..."

Pas surprenant, dès lors, qu'il faille déployer des trésors d'ingéniosité pour convaincre nos contemporains de la pertinence du vélo d'hiver : plus qu'une simple perception, c'est toute une attitude face à l'hiver qu'il faut affronter.

jeudi 14 février 2013

Bloggez, qu'ils disaient...

Mon exploration des médias sociaux, entamée en 2007 avec Facebook, se poursuit et s'intensifie depuis que j'ai amorcée des études en Marketing des médias sociaux. Après avoir créé compte Twitter, profil Google + et compte Pinterest, me voici en train de blogger.

La question: de quoi parler?

De médias sociaux, s'il le faut.
D'environnement, sûrement.
De coups de coeur, de coups de gueule : comptez sur moi.

Une chose est certaine: je n'ai pas l'intention de laissez ce blog vide. Si c'est le cas, je le fermerai (on peut faire ça, j'imagine...?)

Allez, à la revoyure.